
Analyste en investissement au quotidien, Jonk aime à se transformer en photographe globe-trotter dès qu’il le peut. Sa passion, parcourir le monde à la recherche d’endroits abandonnés par l’homme au sein desquels la nature a repris ses droits, afin d’en capturer toute la beauté. Après cinq années d’errances, Jonk a récolté une impressionnante collection de cliché, qu’il partage régulièrement, et qu’il a rassemblé au sein d’un livre : Naturalia, Anatomy of Contemporary Ruins.
Photographe à ses heures perdues, l’artiste français connu sous le pseudonyme de Jonk a découvert l’exploration urbaine à la fin des années 2000 en se prenant de passion pour les catacombes, les toits d’immeubles et autres tunnels de métro. Très vite, il a ressenti le besoin, et l’envie, de documenter ces explorations, afin de montrer le côté caché de la ville, et la beauté qui s’y trouve. S’il a commencé son aventure photographique en cherchant à capturer des graffitis, il s’est très vite rendu compte du potentiel esthétique des lieux abandonnés qu’il visitait.
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La rouille, la décrépitude ambiante, et autres ruines qu’il découvrait durant ses visites ont très vite résonné en lui, titillant son sens esthétique, et le poussant à capturer ces ambiances si particulières. Au fil du temps et des explorations, sa passion s’est déportée vers les lieux abandonnés sur lesquels la nature a repris ses droits. Pour lui, voir la nature reprendre petit à petit ce que l’homme lui a pris tient de la poésie, voire, de la magie.
Après cinq années, une trentaine de pays visités sur quatre continents et plus de sept cents lieux explorés, Jonk reste fasciné par la manière dont la nature est capable de reprendre ses droits, la manière dont les plantes s’infiltrent par la moindre crevasse dans le mur, la moindre fenêtre ouverte, et transparait son sein les objets abandonnés par l’homme. Une fascination qui transparaît dans le moindre cliché qu’il capture lors de ses pérégrinations, et qu’il démontre dans un post richement illustré sur Bored Panda.